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Sceptique
7 octobre 2015

TCHERNOBYL, TRENTE ANS APRÈS: ÇA GROUILLE!

J'emprunte cette information à la Presse, de Montréal. Trente ans après le désastre de la centrale de Tchernobyl, les observations aériennes montrent que la faune sauvage a repris possession des lieux, et prolifère: sangliers, cervidés, et surtout, des loups, sont visibles en grand nombre dans l'espace interdit aux humains. Autrement dit, une faune équilibrée, comprenant des proies et des prédateurs.

Le monde se souvient de l'explosion, à la suite d'une fausse manoeuvre et de son emballement incontrôlable, d'un réacteur. Qui répandit dans les environs  des quantités mortelles de substances radio-actives. En tout cas, présumées ainsi.

Si de nombreux intervenants payèrent de leur vie leur dévouement, si des maladies imputables aux radiations furent constatées, quelques pauvres et vieilles personnes refusèrent d'évacuer leur logement, et restèrent dans la zone contaminée, apparemment indemnes, plusieurs mois après la catastrophe (de courageux journalistes allèrent leur rendre visite et les interroger sur ce qu'elles ressentaient). On put observer, sur les images qu'ils ramenèrent, que la végétation ne semblait aucunement souffrir de la radio-activité.

Après trente ans, les vieillards têtus ne sont plus de ce monde. Sont ils morts "de leur belle mort", ou de maladies dues à la radio-activité, personne ne le dit, peut être parce que personne ne le sait.

L'article explique que la faune ne s'est pas développée tout de suite, et invoque l'effet possible de la radio-activité. Mais, d'une part, "elle" n'est présumée compatible avec le retour des humains, et d'autre part, il est probable que du temps où l'homme vivait "normalement" dans ce territoire, il ne devait y avoir de faune sauvage dans les rues. Il faut admettre que cette faune sauvage a recolonisé cet espace longtemps réservé aux humains, et qu'elle semble insensible au rayonnement ionisant.

Pourquoi cette différence, ou cette différence est elle réelle? J'ai le souvenir de reportages conccernant des populations amerindiennes du Brésil, vivant dans des zones naturellement très radioactives, et ne semblant pas en souffrir.

Évidemment, personne ne prendra la responsablité de rouvrir une zone contaminée à des êtres humains. Mais cette "anomalie" est à la disposition de chercheurs prudents, mais audacieux. Dans quel but? Apaiser nos peurs ordinaires, au moins.

Sceptique

 

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