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Sceptique
24 février 2016

GREENPEACE ET SON NÉO-COLONIALISME.

Grand émoi chez Greenpeace ces jours-ci. Voilà que les africains se permettent de planter des palmiers à huile et des hévéas, là où ils ont quelques chances de pousser, c'est à dire, là où il fait chaud, et où il y a beaucoup d'eau.

Ce faisant, ils cessent de résorber l'excès de CO2 produit par les malheureux pays riches en industries. Pour résumer, "ils nous pompent l'air!".

Voyons donc! Le palmier à huile n'est pas un arbre. Il n'en a pas les qualités mécaniques, mais il a un tronc qui peut monter jusquà vingt-cinq mètres, ce qui signifie une résistance à son propre poids, donc une matière ligneuse dense. Toute matière végétale vivante représente une certaine quantité de CO2, piégée pendant la vie de la plante.

Le palmier à huile est une plante africaine, native des côtes du golfe de Guinée. Les asiatiques ont été les premiers à s'en emparer et à en tirer un revenu.

Quant à l'hévéa "brasiliensis", c'est, comme son nom l'indique, un arbre de l'amazonie, mais il pousse mieux ailleurs que sur son lieu d'origine. Il a fait la fortune de l'Asie tropicale. Et c'est un vrai arbre, plein, plein, de CO2!

Comme, malgré toutes les médisances et les cris d'orfraie, l'huile de palme est encore la principale source d'oleagineux pour l'ensemble du monde, il est criminel d'intimer aux asiatiques et maintenant aux africains de cesser d'en faire leur gagne-pain.

Par dessus le marché, les statistiques produites pour la COP 21 ont estimé à 2% (deux pour cent) la part du continent africain au larguage de CO2!

Ces faux prophètes se veulent les maitres du monde. Ils commencent, logiquement, par les plus faibles.

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