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Sceptique
28 mars 2016

DONALD TRUMP, OU "L'AMÉRIQUE D'ABORD"*.

 Vue de France, la ressemblance entre le Parti Républicain incarné par Donald Trump, favori des sondages, et le Front National de Marine Le Pen, est de plus en plus frappante, par leur isolationnisme radical. D"un côté comme de l'autre, le recul sur le "pré carré", le choix radical parmi les nations du monde, les "bonnes", les "bien-pensantes", les "complices", les "ressemblantes".

Le salut sera le repli sur soi. Pour une nation "petite", ou "moyenne", selon l'objectivité, c'est "LA" solution.

Mais quand c'est le choix proposé par Donald Trump aux États-Unis, l'isolationnisme radical, livrant aux puissances concurrentes, la Chine et la Russie, la prise en charge des "incapables majeurs", on ne peut ressentir qu'un vertige devant ce gouffre large et profond. 

Même s'il s'agit de la Nième expression de cette option de la part des États-Unis, jamais elle n'a été aussi "crue", aussi radicale, méprisante par essence. Les États-Unis réduits à la surface qu'ils occupent sur la planète "Terre", protégés par un mur du Mexique, par les mers et les océans, à l'est et à l'ouest, sans problème de voisinage avec le Canada qui les borde au Nord.

L'indigne "reste du monde" est laissé à la disposition des deux autres puissances non moins méprisables. Seul Israël resterait défendu de ses voisins, jusqu'au niveau des symboles, comme la reconnaissance de Jérusalem comme capitale.

Ce n'est pas par peur des russes et des chinois, auquels "Il" nous lègue, que je m'offusque. C'est tout le mal qu'il fera à sa "chère" Amérique, le prix qu'elle aura à payer pour réparer les dégâts, que je vois, par solidarité. 

Car si les reproches faits aux États-Unis sont nombreux et souvent justifiés, le bilan global de leur présence active dans le monde est largement positif. Ils peuvent se comporter en "grosses" brutes, mais demander pardon en dorlotant leurs victimes. Ce qu'il serait ridicule d'attendre du dirigeant russe ou du chinois, sans autre morale que leur intérêt immédiat.

Que Donald Trump les prenne comme modèles, bons pour sa politique intérieure, pour ses relations de voisinage, pourrait rapidement s'appliquer aux américains mal pensants, la moitié, moins un petit quelque chose, des votants à l'élection présidentielle. Sa conception du pouvoir me semble très éloignée de celle des précédents présidents des États-Unis. La rupture concerne d'abord les citoyens américains.

Le risque parait faible, mais si par malheur il est élu, la rigueur des institutions politiques américaines, sera appliquée à son profit....un certain temps.

Sceptique

*En faisant le bilan (ressenti) de Barack Obama, je l'ai qualifié de "les américains d'abord", le souci de leur vie de leur bien être, de leur sécurité, intérieure et extérieure. Donald Trump ne se préoccupe que de l'image...qu'il a dans la tête.

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