LES "FOUTEURS" DE GUERRE, UNE ESPÈCE ENVAHISSANTE.

À tout seigneur, même petit, même horreur. Kim Jong Un, en Corée du Nord, jongle avec nos nerfs. Il semble avoir une seule obsession, attaquer, à coups de bombes atomiques, son double du Sud, pacifique, libre et prospère, ainsi que, pour faire bonne mesure, son protecteur américain, nettement plus puissant, et plus distant, aussi.

Il a mis au travail ses élites, pour qu'elles réalisent au plus vite une bombe thermonucléaire, et les vecteurs nécessaires à leur envoi vers ses cibles désignées. Après ça, y aura-il des survivants pour raconter l'histoire?

"Il", le petit grand chef, est actuellement le rassembleur d'un congrès de son parti unique, les Travailleurs (de la République Populaire de Corée). Pour le moment, rien n'a filtré de ce qui s'y passe. Les invités des médias occidentaux n'ont pas encore été autorisés à se rapprocher des lieux. Les meilleurs mensonges demandent du temps pour être présentables. La principale question est l'attitude de la Chine. Aura-t-elle la sagesse de tancer et menacer son protégé nord-coréen?

Une passage à l'acte rayerait de la carte les deux Corées, mais s'arrêterait-il là?

Vladimir Poutine, le bien-aimé, à tort, d'un certain nombre de français, inquiète les pays frontaliers de l'ex-URSS, devenus, pour certains, membres de la communauté européenne. Les provocations permanentes des forces russes aux frontières du nord est, où se situent les états baltes, maintiennent une tension. On sait que les moyens militaires de la Russie ont sensiblement augmenté, les incidents aériens sont permanents.  

Si l'Union Européenne met sa tête derrière une pierre, pour ne pas voir, et réciproquement, l'OTAN s'inquiète, et s'efforce de garnir les zones frontalières. L'appareil militaire de la Russie est en constante croissance et modernisation. Ses exercices se pratiquent en Ukraine.

Enfin Recep Tayyip Erdogan, l'homme fort de la Turquie, cantinue sa marche vers le pouvoir absolu et totalitaire sur la République turque léguée par Mustapha Kemal Atatürk, pour en refaire un nouvel empire ottoman, islamique.

Nous voilà déjà avec un effectif assez comparable à la situation précédant la deuxième guerre mondiale. Et, bien sûr, le même niveau de conscience qu'à l'époque. L'Histoire se fait contre nous, pendant notre sommeil.

Sceptique