"QUAND TOUT LE MONDE A TORT, TOUT LE MONDE A RAISON!"

Cette remarque du révolutionnaire Mirabeau se vérifie quotidiennement au sein des démocraties, mais plus particulièrement en France....où l'auteur a fait son constat.

C'est le quotidien L'OPINION qui la rappelle en décrivant le retournement des français face à la crise créée par la Loi El Khomri.  Ils approuvent la levée de boucliers syndicale (alors que les syndicats sont toujours, en période calme, dénigrés), et reprochent au Président et à son Gouvernement d'avoir lancé ce brûlot.

Du point de vue de la causalité, du rapport cause-effets, rien de plus vrai. Si le Gouvernement n'avait rien fait, lui et le peuple français seraient peinards.

Mais les chômeurs, jeunes et moins jeunes devraient rencontrer toujours autant de difficultés à trouver un emploi, la conjonction économie molle et embauches risquées rendant les employeurs frileux.

Cette nouvelle loi avait pour but de mettre de l'huile dans les engrenages. Elle s'est retrouvée sur le feu!

Si François Hollande met fin à la polémique en cédant à Martinez, Valls partira, et la réforme sera jetée à la poubelle. Mais pas les problèmes structurels du chômage!

Le rtour de la droite l'an prochain, l'élection, peut-être, d'un volontariste échaudé, fera remettre sur le tapis cette réforme indispensable. Elle sera promulguée par ordonnance, ou par référendum. 

Après? Il y aura peut-être une agitation fomentée par les syndicats conservateurs. On verra. Le nouveau pouvoir aura l'avantage d'une élection toute fraiche, d'une popularité presque intacte. Ça baisse vite, il faut agir encore plus vite.

Sceptique