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Sceptique
9 décembre 2016

PLAIDOYER (MOU) POUR LE DIESEL.

Je n'ai jamais possédé une voiture équipée d'un moteur diesel, car le kilométrage que je parcours à l'année ne le justifie pas. Les vendeurs me l'ont déconseillé.

Je ne suis pas porté à me proposer comme modèle de vie, sous quelque aspect que ce soit. Je ne suis pas avide d'un modèle qui me serait démontré comme infiniment supérieur à celui que j'expose, et me promettrait une jeunesse éternelle.

Je constate comme tout le monde que les progrès de toutes sortes qui concernent la vie des humains, créent en même temps des "problèmes", à résoudre ou à accepter. C'est cette acceptation qui est parfois contestée, avec comme sanction implicite, la suppression ou la taxation de la trouvaille.

Ainsi du Diesel, du nom de son inventeur, un moteur consommant en moindre quantité un carburant grossier, et plus durable, ce qui favorise l'amortissement de l'achat et le coût de l'usage, ce qui importe pour les usages professionnels.

D'aucuns, donc, disent aujourd'hui qu'il n'aurait jamais fallu perfectionner cette invention et la diffuser aux véhicules "légers", à usage familial.

Son principal tort et de répandre dans l'air que nous respirons des particules non brûlées, très mauvaises pour nos organes respiratoires. La solution des filtres mis au point par les constructeurs ne les supprime pas complètement, les plus petites persistant dans les gaz d'échappement, et conservant leur nocivité.

Il reste qu'il parait impossible de remplacer la motorisation diesel des véhicules professionnels, taxis, transports moyens ou lourds, engins de chantier, et machines agricoles, par des moteurs à essence.

Un mouvement de recul, sur le marché des véhicules de tourisme, est déjà amorcé, surtout depuis la réduction des avantages fiscaux accordés au carburant, à usage professionnel important. On peut imaginer la disparition, à terme, de la demande de véhicules "diesel" par les particuliers.

Mais les interdire aux professionnels, aussi, ou les surtaxer serait une faute. Quel qu'il soit, le matraquage des acteurs professionnels de notre vie économique irait à l'encontre de ce que trop de responsables politiques et leurs auditeurs avides répètent:"Leur fonction première est de créer des emplois."

Mais alors, que faire?!, s'écrieront les victimes? "Transporter les villes à la campagne." a proposé un philosophe humoriste, au siècle dernier.

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