UN JUGE AU SECOURS DU PRÉSIDENT?
Les médias bien-aimés avaient reçu de quoi faire passer une flopée de mauvais quarts d'heure au Ministre Richard Ferrand, à l'ensemble qu gouvernement, et au Président de la République, plombé par une dette affective envers ce Ministre, fidèle de la première heure.
Les petites bonnes affaires dénichées dans le passé du Ministre Richard (depuis sa naissance), permettaient de "lui faire sa fête", mais laissaient "de bois", non seulement le PNF, mais encore tous les juges en exercice sur le parcours du futur ministre. Tout le monde aurait bénit celui qui aurait oeuvré à soulager le Président de cette épine dans le pied. Mais aucun, le Code Pénal sur le coeur, ne trouvait matière à mettre en branle l'appareil judiciaire.
Bien embêtés, le Président et son ministre étaient coincés par leur fidélité réciproque, et pour le Président spécifiquement, l'impossibilité de céder à l'ultimatum des médias réunis.
Enfin, ne boudons pas notre soulagement, un Juge brestois a pris l'initiative de lancer une enquête préliminaire, dont la durée va soulager d'autant l'exécutif.
Un non lieu prononcé par ce juge sera-t-il prolongé d'un apaisement des attaques en direction du Ministre? Il est permis d'en douter.
Mais ce sera une autre histoire. En attendant, le nouveau pouvoir légal pourra travailler.
Sceptique
P.S. Dans sa lettre d'information, Le Figaro voit dans cet acte judiciaire un affaiblissement de l'exécutif. Ce n'est pas mon avis. Le Président n'est pas forcé à renoncer à ses valeurs de fidélité en amitié. Le Ministre et lui-même peuvent attendre la conclusion de l'enquête.