LA RÉCONCILIATION CORÉENNE:SANS PUDEUR MAIS BONNE À PRENDRE.

 Le revirement de Kim Jong Un, qui s'est concrétisé hier par une émouvante rencontre des deux dirigeants coréens sur la ligne de démarcation, n'est pas à bouder, tant qu'il durera, il faut espérer toujours.

Ses raisons ont été impérieuses. Elles sont au nombre de trois.

Avoir la bombe atomique ne sert à rien, si on ne dispose par d'un moyen moderne pour son transport. Malgré la pudeur des commentaires des multiples tirs de fusées IMBC n'ayant abouti à rien, il semble bien que ces engins ne pouvaient être chargés d'une bombe, et placés sur une trajectoire balistique efficace.

Le leader nord-coréen a du se rendre à l'évidence que Donald Trump n'hésiterait pas à rayer de la carte la Corée du Nord si sa menace se précisait sérieusement. Ce qui, heureusement, ne s'est pas produit.

Ses protecteurs, russe et chinois, ne pouvaient tolérer ce petit jeu solitaire exposant le monde à un désastre. Ils "ont mis la pression", plus particulièrement la Chine, qui a d'autres ambitions que de se colleter au monde à coups de bombes A ou H, pour les beaux yeux de son mauvais élève. Un cours particulier intensif lui a redressé "les boyaux de la tête".*

Les deux dirigeants coréens se sont mis en route vers un traité de paix, et, qui sait, plus tard, une réunification, si la Corée du Nord abandonne le communisme pur, et surtout, dur, très dur, qui a été le sien.

C'est peut être l'effet de ma sympathie, mais je suis tenté d'attribuer un rôle déterminant à la jeune soeur de Kim Jong Un.

Il n'y a que le résultat qui compte.

Sceptique

* Une expression saisie au vol et ajoutée à mon langage.