FAIRE PAYER PAR LES PATRONS LES ARRÊTS DE TRAVAIL, QUELLE DRÔLE D'IDÉE!

L'arrêt de travail prescrit par un médecin, est rapidement devenu, par sa masse, un problème de société, un problème économique, aussi, puisqu'il participe au coût global du travail comme création de valeur.

Vu du côté des salariés, c'est un droit, participant incidemment aux aménagements des journées des mères de famille. 

Les employeurs, qui subissent un préjudice, essaient d'exercer un contrôle de la justification de ces arrêts. L'Assurance maladie, aussi, puisqu'elle paye en partie les salaires suspendus. Un autre phénomène s'est ajouté logiquement, l'augmentation en fréquence des arrêts de travail pour maladie des salariés âgés, à l'approche de leur retraite.

D'une manière générale, le travail peu ou moyennement qualifié, est considéré comme une nécessité pesante, qu'il est "normal" d'esquiver le plus possible. Cette "culture" est évidemment un handicap, dans la compétition économique à ses diverses échelles. "Elle" interpelle la politique, lui intimant de réduire la "souffrance" associée au travail. L'économie intervient de son côté, faisant valoir la réalité d'une compétition aux divers niveaux, du national au mondial.

La politique, selon les mouvements de l'opinion, et les chiffres qui remontent des statisticiens, allège ou alourdit alternativement le prix de revient des productions et des services. La France a une tradition de contrôle "a priori", basés sur des résultats théoriques et non les réels....qui tardent toujours trop. Cette tradition ne doit rien aux idées socialistes, même si elle y a trouvé un renfort. L'économie française est affaire d'État, depuis toujours, et sûrement pour longtemps.

À ces titres, l'idée de faire payer les arrêts de travail par les patrons est conforme à notre logique "pyramidale", partant du sommet. Mais ça ne veut pas dire que c'est une bonne idée....Faut-il s'arrêter à ça??

YAKA. Il n'aura échappé à aucun lecteur de ce blog, qu'en France, tout le monde commence sa proposition par YAKA.

Sceptique

Comments

[Sceptique]

Je n'ose pas en rajouter!

[Diotima]

Tout à fait d'accord. Même Freud s'inclinait devant "logos et ananké".

[Sceptique]

Je pense au contraire que son absence, ou son inemploi systématique, constituent un déficit lourd à notre époque. Les passions diverses et opposées ne peuvent pas la remplacer, puisqu'elles s'annulent réciproquement.

[Diotima]

Je ne mets pas la raison sur un socle non plus dans le sens où je ne l'idolâtre pas. Ce n'est pas une sorte de nouvelle religion. Elle est simplement indispensable et essentielle pour ce genre de choses et ces domaines qui sont ses domaines de prédilection. Mais elle ne gouverne pas nos vie entièrement et il y a des domaines où elle est inopérante. Pour quelqu'un qui prend en compte l'inconscient cela me semble évident.

[Sceptique]

Merci pour ce commentaire vigoureux, qui devrait remettre la Raison sur son socle....

Mais j'en doute, car ce n'est pas la saison, pas la mode, pas le désir.