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Sceptique
18 septembre 2018

L'OFFRE DE SANTÉ EN FRANCE: UNE ÉQUATION À QUELQUES INCONNUES.

La situation, en France, depuis quelques annnées, se caractérise par une diminution de l'offre privée traditionnelle, d'une médecine générale en cabinets privés, gérés par les praticiens. Les jeunes médecins sont très peu tentés par ce mode d'exercice. Ils le connaissent par les remplacements de ces praticiens, mais ils ne s'y engagent pas, même gratuitement, avec la certitude d'un revenu confortable. "Il" demande trop de travail, de disponibilité.

Ces jeunes diplômés ne viennent pas seulement des facultés nationales? D'autres, rebutés par les difficultés du système français, très exigeant, vont faire leurs études dans d'autres pays de l'Union Européenne, comme l'Espagne, ou la Roumanie...Leur diplôme est valide dans toute l'Union Européenne. Ils ou elles ne se jettent pas sur les cabinets proposés, ou en deshérence affirmée. Les "primes" offertes par les communes qui le peuvent, ne leur font pas franchir le pas. Le stakhanovisme n'est pas leur tasse de thé.

À ce propos, le souvenir des méthodes soviétiques tente  quelques commentateurs politiques, qui verraient bien une sorte de travail forcé pour nos carabins. Ils aiment la force, à n'importe quelle sauce.

Ces méthodes, leur environnement politique, ne sont pas au programme de ceux qui guignent le pouvoir avec quelques chances.

Il est un fait: les jeunes diplômés n'ont pas envie de travailler comme les anciens, proches de la retraite, avec de lourdes clientèles sur les bras. Il n'ont pas envie de se fixer, même avec un revenu confortable, mais au prix de deux fois 35 heures par semaine. Une fois leur suffit.

Le Président Macron a pris la décision de supprimer le "numerus clausus", ce qui devrait doubler la "production, dans le délai d'au minimum dix ans. Une innovation, à laquelle j'ai pensé, serait une fonction d'assistant, salarié, plus proche du médecin, ou de l'officier de santé, que de l'infirmier.

Sceptique

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Commentaires
D
Les enseignants peuvent travailler jusqu'à 70 h par semaine! En tout cas mon généraliste à moi il est en bas de l'immeuble, à gauche! Et j'y vais sans RDV si besoin. Ce sont les privilèges de Paris! Par ailleurs, je pense que les conditions de travail se dégradent partout et dans tous les milieux, tout en bénéficiant d' acquis sociaux qu'on n'avait pas avant! "Malaise dans la civilisation" ou "considérations sur le malaise contemporain et le lien social" comme on dit de manière "élégante" dans les groupes de recherche! Belle journée! (je dois gagner mon pain à la sueur de mon front...)
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D
Je lis aussi aujourd'hui que la situation est particulièrement inquiétante concernant les médecins généralistes en activité régulière. Les effectifs ont, en effet, diminué de 9 % en dix ans. Au cours des sept dernières années, Paris est le second département à avoir enregistré la plus forte baisse du nombre de médecins généralistes (– 25 %). En outre, la distance d’accès à un médecin généraliste est passée de 4,3 km en 2005 à 5,1 km en 2015 attestant de la dégradation de la qualité du système d’accès aux soins primaires.<br /> <br /> Il est impératif de comprendre et d’entendre les aspirations des jeunes médecins, qui diffèrent sensiblement de celles de leurs aînés. Une féminisation accrue, une appétence pour l’exercice de groupe et le salariat, une durée de travail plus faible en sont les principales caractéristiques.
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D
Oui, comme cette triste affaire qu'on a suivie...J'espère en tout cas ne pas avoir affaire avec leurs services!
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S
Celle que je trouve la meilleure, mais uniformément lourde et onéreuse, ce sont les urgences hospitalières. La médecine de ville n'est plus disponible. En urgence, hors des heures normales, il faut, de toute façon, appeler le 15, qui te répond avec précision, ou t'envoie une ambulance ou une équipe mobile.. Une dernière orientation est décidée par l'équipe médicale.<br /> <br /> En conclusion, les urgences ne sont pas si mal traitées qu'on le dit....sans savoir.<br /> <br /> Il y aura toujours des couacs....qui peuvent aussi venir des appelants.
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D
J'ai appris qu'il existe un véritable organisme qui s'en occupe... La direction générale de l’offre de soins (DGOS) qui mène des plans d’action opérationnels autour de 4 axes :<br /> <br /> <br /> <br /> Promouvoir une approche globale, décloisonnée, équilibrée de l’offre des soins délivrés aussi bien à l’hôpital qu’en clinique, en maison ou en centre de santé, en cabinet libéral;<br /> <br /> Définir la réponse sanitaire la plus adaptée aux besoins de prise en charge, notamment en identifiant les complémentarités et en encourageant la coordination des acteurs pour améliorer les parcours de santé des patients;<br /> <br /> <br /> <br /> Renforcer encore et toujours la performance, la qualité et la sécurité de l’offre de soins, dont l’organisation et le financement s’inscrivent dans le respect de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM);<br /> <br /> Développer l’information sur les droits en matière de santé et mieux prendre en compte la place des usagers au sein de l’offre de soins.<br /> <br /> <br /> <br /> Cela fait beaucoup!! C'est parfait sur le papier...
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Sceptique
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