FAIS-MOI PEUR, FAIS-MOI PEUR, CHÉRI(E)
C'est une information, que j'ai interceptée à son passage. Il était question des menaces sur le public, pouvant, ou devant, participer aux rassemblements de foules à l'occasion du Premier Mai.
La violence qui s'y libère, sans qu'on en comprenne le but, ou la nécessité, prend de l'ampleur, année après année, difficilement contenue par les forces de sécurité dûment prévenues.
Même si "fêter le travail" comporte une dose d'absurdité, les participants s'y prêtent. Il ne faut pas leur demander pourquoi. C'est comme ça, c'est la tradition, ou un droit.
La violence annoncée appelle à une réaction de sécurité, de maintien de l'ordre. Ça va de soi. Un désordre est prévu, il doit être contenu, maitrisé par la force, sans explication.
Mais ce n'est pas en amont qu'une action doit être engagée. C'est contre l'acte, l'action entamée.. Action, Réaction, comme le martelait un directeur de pensionnat pour fortes têtes.
On pourrait dire, aussi, la violence et la réaction sont liées, couplées, synchrones. Leur justification n'est pas interrogée, de part, ou d'autre. Chaque année, à la même date, les violences se déclencheront et seront réprimées. Ce qui se passera l'année suivante est programmé, ne peut manquer. Remplacer la séquence violente par une simulation serait le comble de la tromperie.
C'est un rite, qui doit être accompli, qui l'est, réellement. Avec une véritable maitrise. Ni hôpital, ni Police-secours, en fin d'action.
Les acteurs ont le nez sur l'absurdité. Ça leur parait insupportable. S'ils cracquent, ils s'arrêtent. Mais ne s'en vantent pas.
L'année qui suit est faite pour çà!
PCC Sceptique