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Sceptique
29 avril 2019

FAIS-MOI PEUR, FAIS-MOI PEUR, CHÉRI(E)

C'est une information, que j'ai interceptée à son passage. Il était question des menaces sur le public, pouvant, ou devant, participer aux rassemblements de foules à l'occasion du Premier Mai.

La violence qui s'y libère, sans qu'on en comprenne le but, ou la nécessité, prend de l'ampleur, année après année, difficilement contenue par les forces de sécurité dûment prévenues.

Même si "fêter le travail" comporte une dose d'absurdité, les participants s'y prêtent. Il ne faut pas leur demander pourquoi. C'est comme ça, c'est la tradition, ou un droit.

La violence annoncée appelle à une réaction de sécurité, de maintien de l'ordre. Ça va de soi. Un désordre est prévu, il doit être contenu, maitrisé par la force, sans explication.

Mais ce n'est pas en amont qu'une action doit être engagée. C'est contre l'acte, l'action entamée.. Action, Réaction, comme le martelait un directeur de pensionnat pour fortes têtes.

On pourrait dire, aussi, la violence et la réaction sont liées, couplées, synchrones. Leur justification n'est pas interrogée, de part, ou d'autre. Chaque année, à la même date, les violences se déclencheront et seront réprimées. Ce qui se passera l'année suivante est programmé, ne peut manquer. Remplacer la séquence violente par une simulation serait le comble de la tromperie.

C'est un rite, qui doit être accompli, qui l'est, réellement. Avec une véritable maitrise. Ni hôpital, ni Police-secours, en fin d'action.

Les acteurs ont le nez sur l'absurdité. Ça leur parait insupportable. S'ils cracquent, ils s'arrêtent. Mais ne s'en vantent pas.

L'année qui suit est faite pour çà!

PCC Sceptique

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Commentaires
D
Et pour le côté anecdotique...même si cela ne me fait pas rire: J'avais proposé avec un collègue, Professeur et directeur de RH des formations en entreprise sur le thème de l'éthique avec des cas pratiques discutés. On n'en a eu aucune demande! Seul Auchan a répondu pour dire qu'en matière d'éthique ils n'ont besoin de rien et ils connaissent donc bien la "matière"!
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S
J'espère que vous avez eu la charité de transmettre à la famille Mulliez votre analyse de leur situation réelle, et la liste de manoeuvres à accomplir pout inverser le cours des choses.
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D
Et voilà:<br /> <br /> <br /> <br /> Ca va barder !<br /> <br /> <br /> <br /> S'emploie lorsque s'annonce une dispute imminente entre des personnes ou lorsque quelque chose prend une tournure violente.<br /> <br /> Origine:<br /> <br /> <br /> <br /> C'est grâce à Astérix qu'on sait que quand Assurancetourix se met à chanter, ça barde (Lien externe) ! Mais il n'y a pas qu'autour des carcasses de sanglier que ça barde puisqu'en boucherie aussi, on barde[1] autour des rôtis et des volailles, par exemple.<br /> <br /> <br /> <br /> Il existe encore d'autres significations pour 'barde', mais cet espace n'étant pas un dictionnaire, nous allons resserrer un peu le sujet vers ce qui nous concerne ici.<br /> <br /> <br /> <br /> 'barder' est un verbe argotique qui nous vient du milieu militaire depuis la fin du XIXe siècle où il signifiait "être astreint à un travail pénible".<br /> <br /> Il ne semble pas y avoir d'explication claire sur l'évolution de ce sens vers celui d'aujourd'hui. Pas plus qu'il n'y a de certitude sur l'origine de ce verbe dans son acception initiale.<br /> <br /> <br /> <br /> Il est régulièrement rattaché au mot 'bard' qui désignait soit une sorte de civière, soit un chariot bas, les deux destinés à transporter des charges. 'Barder' voulait alors dire 'charger' avec une connotation de pénibilité (qu'on retrouve dans le verbe argotique militaire).<br /> <br /> <br /> <br /> Mais certains évoquent aussi la 'barde' qui était autrefois une armure faite de lames de fer, qui existait aussi bien pour le cavalier que pour le cheval. Or, porter cette lourde armure était quelque chose de pénible.<br /> <br /> <br /> <br /> [1] Dans ce cas, la barde est une mince tranche de lard dont on entoure les volailles, les pièces de viande qu'on fait rôtir.
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S
C'était bien ce que je voulais dire! . Quant à l'expression "Ça bardait..., dont j'ignore l'origine (au travail, Diotima!), elle a été le titre d'une chanson....que je situe dans les années 1970. Je pense que notre jeunesse n'use plus de ce vocabulaire. Les changements sont maintenant très rapides.<br /> <br /> Merci pour les précisions proposées, bienvenues.
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D
"ça va barder!" je n'ai rien compris et j'ai ouvert le dictionnaire encore une fois! "Cela va prendre une tournure violente donc!" <br /> <br /> <br /> <br /> Quant à la dentelle: <br /> <br /> Lorsque le mot 'dentelle' apparaît au XIVe siècle, il désigne d'abord une petite dent.<br /> <br /> C'est en arrivant d'Italie au XVIe que ce même mot se met à désigner ce qu'on connaît maintenant comme un ouvrage de fils, très ajouré, orné de dessins opaques variées, et qui faisait partie de ce qu'on appelait la passementerie.<br /> <br /> <br /> <br /> Avant l'arrivée des tissages mécaniques adaptés au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, la dentelle était fabriquée à la main, au fuseau, à l'aiguille, au crochet ou à la navette ; et cet ouvrage très fin nécessitait beaucoup de méticulosité.<br /> <br /> C'est pourquoi, au figuré, le mot 'dentelle' symbolise la délicatesse.<br /> <br /> <br /> <br /> On comprend donc que quelqu'un qui ne fait pas dans la dentelle est une personne qui agit sans aucun raffinement, sans souci de qualité, brutalement (le "dans la" étant à comprendre comme "dans le métier de la dentelle" comme on dit de quelqu'un qu'il travaille dans la boucherie ou dans la coiffure).<br /> <br /> <br /> <br /> Voilà mon commentaire!
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Sceptique
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