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Sceptique
9 mars 2013

L'ÉCOLE...ENCORE, ET DES BONS POINTS!

Après l'analyse du billet de Monique Dagnaud, publié par le site Telos, et celui, toujours par ce site, peu de jours plus tard, du  sociologue Olivier Galland, aussi sévère et argumenté que le premier, proposant des solutions de bon sens, restait il quelque chose à ajouter?

Oui, deux félicitations que je veux adresser à deux lecteurs du Monde, dont les interventions  sont en page 18 du journal, daté du Samedi 9 Mars 2013.

À Madame Margaret Jones-Davies, de Paris, Professeur d'Université, qui a vu passer des générations d'élèves, "survivants" du parcours précédent, du primaire et du secondaire, encore tremblants de peur à l'issue de l'épreuve, et surpris de leur succès. Tant que le bouclage du programme, poursuit-elle, restera l'obsession de l'école, il ne servira à rien de manipuler le temps scolaire. C'est donner le goût d'apprendre, de faire connaitre le plaisir de se servir de ses outils, la lecture, l'écriture, qui doit devenir l'objectif, se substituant au "bourrage de crânes".

À Monsieur Samy Mekhloufi, de Lyon, qui laisse deviner sa profession de professeur des écoles, et qui exécute avec humour, le Nième projet grandiose de Son Immensité, le Ministre, en rappelant que dans un temps pas si lointain, avec deux mois et demi de vacances et la disposition du mercredi, les élèves maitrisaient mieux les outils du langage et du calcul.

Olivier Galland, que j'ai évoqué plus haut, aboutit à la solution de bon sens d'une plus grande liberté des équipes pédagogiques, leur permettant d'adapter leurs méthodes aux particularités de leurs élèves, très dépendants de leurs conditions familiales et sociales.

Sceptique

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Commentaires
S
Merci :-)
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S
Avec un retard de huit jours, délai pour trouver le pois chiche dans le matelas de la princesse, je vous remercie de votre juste commentaire et de votre hommage à Albert Camus, qui m'a bouleversé.
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S
sans doute , mais je vous parle d un temps.... tous les fils de migrants n 'étaient pas obtus ni fermés au savoir et disposaient de capacités gâchées par l ignorance parentale et par une absence de préceptorat digne de ce nom.... Mon maître Camus ,orphelin de père et élevé par une mère analphabète ne fut que le fruit de l empathie et du paternalisme de son instit ...un enfant rebuté par une matière enseigné par un tel peut en devenir passionné si distillée par un autre ...
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S
Pour transmettre il faut être deux. La résistance de celui qui doit recevoir n'est pas seulement une question de matière grise. La méthode pédagogique n'est pas forcément en cause, mais elle peut ne pas être adaptée à chaque cas.<br /> <br /> La blessure d'amour-propre que peut ressentir un enseignant confronté à un échec est humaine.
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S
il n est donc pas par essence enseignant , si incapable de transmettre son savoir même au plus démunis corticaux ...
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Sceptique
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