L'ÉCOLE...ENCORE, ET DES BONS POINTS!
Après l'analyse du billet de Monique Dagnaud, publié par le site Telos, et celui, toujours par ce site, peu de jours plus tard, du sociologue Olivier Galland, aussi sévère et argumenté que le premier, proposant des solutions de bon sens, restait il quelque chose à ajouter?
Oui, deux félicitations que je veux adresser à deux lecteurs du Monde, dont les interventions sont en page 18 du journal, daté du Samedi 9 Mars 2013.
À Madame Margaret Jones-Davies, de Paris, Professeur d'Université, qui a vu passer des générations d'élèves, "survivants" du parcours précédent, du primaire et du secondaire, encore tremblants de peur à l'issue de l'épreuve, et surpris de leur succès. Tant que le bouclage du programme, poursuit-elle, restera l'obsession de l'école, il ne servira à rien de manipuler le temps scolaire. C'est donner le goût d'apprendre, de faire connaitre le plaisir de se servir de ses outils, la lecture, l'écriture, qui doit devenir l'objectif, se substituant au "bourrage de crânes".
À Monsieur Samy Mekhloufi, de Lyon, qui laisse deviner sa profession de professeur des écoles, et qui exécute avec humour, le Nième projet grandiose de Son Immensité, le Ministre, en rappelant que dans un temps pas si lointain, avec deux mois et demi de vacances et la disposition du mercredi, les élèves maitrisaient mieux les outils du langage et du calcul.
Olivier Galland, que j'ai évoqué plus haut, aboutit à la solution de bon sens d'une plus grande liberté des équipes pédagogiques, leur permettant d'adapter leurs méthodes aux particularités de leurs élèves, très dépendants de leurs conditions familiales et sociales.
Sceptique