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Sceptique
3 avril 2016

LA TROISIÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE FAIT AUSSI PEUR QUE LES DEUX PREMIÈRES.

Nos salariés ont oublié la peur et la révolte de leurs ancêtres, à l'arrivée du machinisme, dès la première moitié du dix-neuvième siècle. Ces machines allaient leur retirer le pain de la bouche. Non seulement elles ont laissé le pain, mais elles ont ajouté le biftèque*. Plus d'un siècle plus tard, c'est la concurrence des pays à bas salaire qui a mis à mal nos usines, provoquant larmes et grincements de dents.

On voit maintenant poindre à l'horizon ce que certains appellent la révolution numérique, formulation trop abstraite pour faire peur. Donc, pour faire peur, d'autres appellent un robot, un robot. De l'ouvrier à la femme de ménage, c'est la panique.

Oubliés les progrès réels en termes de qualité de la vie, permis par les révolutions industrielles. Même si ceux qui ne touchent pas à ces machines, sales et bruyantes, ont la meilleure part, y compris en salaires et conditions de travail.

Pourquoi le passage des machines conduites, aux robots bien programmés, produirait-il une évolution inverse, régressive, de la précédente?

Malgré leur sophistication, ils n'atteindront pas les capacités d'un humain d'intelligence "normale", qu'il ne faut pas confondre avec son instruction. Ce sera à ces humains, convenablement formés aux automatismes, que la maintenance des robots sera confiée. Même si le solde d'emplois sera en baisse, la valeur ajoutée produite se traduira par une prospérité affectant le niveau de vie général. Toujours comme les précédentes révolutions technologiques l'ont réalisé.

Ce genre de révolution est préférable aux vraies, les politiques, meurtrières, liberticides, régressives....jusqu'à leur fin dans le sang. 

Le problème sérieux, est que notre enseignement ne parait pas adapté à la formation de techniciens de maintenance de ces engins. D'utilisateurs, par contre, oui. 

Puisque, comme utilisateurs, les produits de notre enseignement se débrouillent très bien, dès l'enfance, on ne voit pas pourquoi un effort en leur direction de notre éducation nationale serait impossible ou inutile.

Quoi que nous disions, que nous fassions...ou ne fassions pas, cette révolution se fera avec nous, contre nous ou sans nous. Ce sont les choix que nous allons confier à nos politiques. Il ne faudra pas nous tromper. Dans les deux sens: choisir des incapables, par erreur, ou des "niguedouilles", par peur.

Sceptique

*J'écris le nom de ce symbole du progrès social, comme la poule au pot, quelques siècles plur tôt, "à la française", de Marcel Aymé.

 

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