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Sceptique
22 juin 2016

J'AI APERÇU UN HOMME D'ÉTAT !

Il l'a été, pendant cinq ans. Il a cessé de l'être, après sa défaite. Il est redevenu candidat, à sa manière, quand il a décidé son retour en politique.

Avant de pouvoir reprendre sa place perdue, il lui faudra l'emporter sur ses rivaux, qui ne l'avaient pas attendu pour se préparer à corriger l'erreur de 2012. 

Cette facette de Lui, le boxeur sur un ring, qui ne lésine pas sur les coups, ne peut plus être le meilleur de lui-même, car c'est sur les copains de son club qu'il cogne, qu'il cherche le K.O..

En 2007, il n'avait pas eu tellement besoin de cogner sur son adversaire, car elle s'en chargait elle-même. En 2012, son rival avait eu l'avantage d'une virginité politique. Ses beaux discours ne cherchaient pas à faire oublier un passé. Il n'en avait pas.

Mais, maintenant "IL" en a un, un double sautoir d'erreurs et d'inactions, et sa défaite semble "être dans le sac". Ses amis, il en a encore, tiennent à leur part d'honneurs et de pouvoir, et ils forment le carré autour de lui. Il est encore le moins pire et le moins fatigué. S'il est simplement N°2 derrière Marine Le Pen, il gagnera par défaut.

La situation "interne" du pays n'est actuellement pas propice à une vie politique "normale". Le peuple en arrive à rêver d'une apparition miraculeuse, à avoir des boutons dès qu'un briscard de la politique ouvre la bouche. La voie pour un joueur de flûte s'élargit. 

Le briscard en question était interrogé hier soir par Vincent Hervouët, le spécialiste de l'international de LCI. "Il" sortait d'une rencontre privée avec Angela Merckel, sa complice pendant ses cinq ans.

J'ai retrouvé l'homme d'État, calme, lucide sur les travers de ses "alter ego", respectueux de tous, mais bluffé par aucun. L'Europe est mise en danger par le brexit possible. "IL" relève la faute de Cameron, mais ne craint pas une catastrophe si l'Angleterre quitte l'Europe. 

De toute façon, il faudra la reconstruire, l'Europe, lui redonner sa cohérence, son dynamisme, huiler les engrenages, réduire les frictions. Lui n'envisage pas une fin de l'Union Européenne, mais un nouvel élan.

Il n'admire pas Poutine. Il en reconnait l'existence et la force, mais pas les droits du plus fort.  Il retrouvera sa place, mais seulement sa place.

Le Président Nicolas Sarkozy, était là, face à un possible futur.

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