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Sceptique
23 avril 2017

LES ÉTATS-UNIS, LA CHINE, LA CORÉE DU NORD...

Sur la chaine LCI, hier, j'écoutais un aréopage de journalistes et "d'experts", sérieux, essayant de comprendre le jeu dangereux en cours, entre les trois partenaires.

Dans ce jeu, le plus petit, Kim Jong Un, dictateur de la Corée du Nord, s'active à la mise au point de son armement nucléaire, et, surtout, à celle des vecteurs trans-continentaux pouvant les transporter jusqu'au coeur de son ennemi juré, les États Unis d'Amérique.

Les dits États-Unis, représentés par leur Président, fraichement élu, Donald Trump, essaient de l'en empêcher, en évitant, toutefois, d'utiliser l'action directe, toujours susceptible d'avoir des conséquences mondiales.

Ils tentaient donc d'obtenir de l'éminent protecteur chinois qu'il ramène à la raison le petit roi de Pyong Yang.

Les experts objectaient, qu'en fait, le protecteur chinois se faisait remettre sèchement à sa place par l'ombrageux Kim. Le chinois n'insistait pas, déjà bafoué par son protégé, contournant les sanctions économiques décidées il y a quelques semaines. Tous les trafics sino-coréens continuent, au vu de tous.

Le seul handicap nord-coréen était son incapacité, jusqu'ici, à mettre au point le missile indispensable. Mais comme il y mettrait le prix, il devrait logiquement y parvenir, et la donne serait alors changée. Pour le monde entier, Chine et Russie comprises.

Normalement, mais ce n'est pas garanti, l'arme nucléaire ne peut plus être utilisée, car les ripostes anéantiraient le monde entier. À commencer par le fou qui aurait tiré le premier. L'arme nucléaire serait donc devenue une arme de paix, à condition que ses possesseurs soient de bonne volonté. On a pu le constater avec les dernières parvenues à ce niveau. Elles se contentent de leurs conflits intérieurs, ethniques ou religieux.

Prendre le pari que Kim Jong Un aura cette sagesse, serait prématuré. Ronger son frein dans cette affaire serait une étape de plus pour Donald Trump, dans la marche qui s'impose à toute puissance nucléaire. Qui se résume, depuis des décennies, à  s'en remettre à l'autre, non défini. 

Ce qui ressortait des conclusions des participants à ce débat, c'était l'attente des Nord-Coréens que l'ennemi américain demande lui-même à discuter avec eux. C'est fort possible.

Sceptique

 

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