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Sceptique
15 août 2017

QUAND MACRON NE PARLE PAS, "ON" PARLE À SA PLACE.

Macron n'est pas Trump, qui parle tout le temps, à tort et à travers. Il est bien moins bavard que son prédécesseur, François Hollande. Depuis qu'il est Président de la République, il s'est fait  progressivement silencieux, frustrant les journalistes, contraints à parler à sa place. Ils aiment ça, mais leurs auditeurs ne peuvent s'en contenter, ne peuvent avoir une totale confiance.

Le Président Macron, on ne savait même pas où il passait des vacances. Même sur ce point, il était cachottier. Un "titi" marseillais l'a reconnu dans une rue de Marseille, faisant son "footing" (comme Sarkozy, dis!) de maintien en forme. Il s'est empressé de raconter sa trouvaille "urbi et orbi". Avec les réseaux sociaux, c'est facile et rapide.

Il ne restait plus à notre Président qu'à se mettre à l'abri de la résidence du Préfet de Région, mise à sa disposition. Je serais étonné qu'on le revoie, escorté par une meute de supporters....ou d'insulteurs.

Ces jours-ci, disparu et silencieux, le Président, par contre, faisait parler de lui...de son silence. Les journalistes se réunissaient, à trois ou quatre, sur les chaines d'information, pour l'évoquer, pour plaindre les français, en attente de paroles. Pour les actes, un peu inquiets, ils sont moins pressés.

Frustrés, d'interviews, de conférences de presse, d'indiscrétions, les journalistes ne pouvaient que commenter "in abstentia", ce qui est forcément fragile, "en l'air".

L'attentat de Ouagadougou a motivé un message de soutien au Président du Burkina-Faso, attaqué par les djihadistes pour la deuxième fois, en raison de son hostilité envers le fanatisme islamiste. Le Président français voudrait pouvoir faire plus, mais l'effort français est déjà considérable. Ce terrorisme, sur ce terrain, est particulièrement difficile à contenir, à repousser.

Mais ces quelques mots chaleureux au Président du pays attaqué ont avivé la frustration des français. "IL" peut parler, pourquoi pas à nous? Le voilà trahi, et averti.

Et s'il était davantage préoccupé de faire, plutôt que de dire?

S'il agit, il sera commenté, "On" parlera à sa place, mais pas forcément à son goût. À propos, j'ai entendu la Sénatrice de Marseille, Samia Ghali. Elle en disait le plus grand bien. Si Samia Ghali le dit....on peut la croire.

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