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Sceptique
17 février 2018

ERDOGAN TRANSFORME SA TURQUIE EN BAGNE POUR JOURNALISTES.

Depuis le putsch militaire qui lui a fait très peur, Tayep Raycip Erdogan pourchasse tous ceux qui sont suspects d'esprit critique. Au premier rang desquels, les journalistes, qui ont pris de mauvaises habitudes aux temps où la Turquie était un pays libre et moderne.

Les juges qu'il a triés pour leur instinct de survie n'ont pas eu d'états d'âme. Ils ont condamné trois journalistes indociles à la prison à vie. Rien que ça!

Était-ce pour consoler leur Patron d'avoir du céder à la pression de l'Allemagne d'Angela Merckel, défendant bec et ongles un bi-national mal-pensant? Lui, auquel le dictateur turc en voulait autant qu'à tous les autres, a regagné l'Allemagne après Xmois de rétention. La Turquie a besoin de l'Allemagne, l'Allemagne impose le respect des lois internationales.

Se faire mal voir fait partie des risques que prennent ces professionnels. Dans "mal voir", il y a "voir". Dans nos pays libres, "on" les supporte. Si on les craint, pour leur mauvaise foi, la seule solution est de les éviter. Ce n'est pas toujours la bonne solution. Il faut compter sur la pluralité des médias et de leurs plumes. En tout cas, on se ridiculiserait en leur cherchant querelle. De toute façon, dans nos pays libres, nous le sommes de douter de tout.

Au présent le dirigeant turc semble vouloir profiter du grand désordre du Moyen Orient pour reconstituer l'Empire Ottoman. Il se fait fort de mettre au pas tous ceux qui lui résisteraient, au premier rang desquels les kurdes, ce peuple indéfiniment rebelle.

Il se croit, ou se sent, soutenu par le Président Russe, qui lui, place ses pions, là où la Russie des Tsars n'avait jamais pu le faire, par la faute des autres nations européennes. Une place dans les fourgons de l'armée russe sera mieux que rien. Les peuples écrasés au passage par les russes devraient préférer un musulman. 

À suivre!

Sceptique

 

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Commentaires
S
Ma précédente réponse convient également à ce commentaire.
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D
J'ajoute quand à la relation D'Erdogan avec les journalistes: il ne s'agit pas seulement d'un débat interne. Déjà, le 5 janvier en France lors d' une conférence de presse commune avec son homologue français, par deux fois, les questions de journalistes français ont semblé sinon le mettre dans l'embarras, du moins l'irriter, <br /> <br /> C'est d'abord Laurent Richard, journaliste pour l'émission de France 2 "Envoyé spécial", qui a provoqué l'ire du dirigeant, en l'interrogeant sur les liens ambigus qu'entretiendraient les services secrets turcs avec les mouvements terroristes islamistes. "Tu ne parles pas comme un journaliste" a répliqué Erdoğan, passant au tutoiement par le biais de l'interprète. "Tu parles comme un membre du Fetö" s'est-il exclamé, accusant le journaliste de reprendre les arguments de ce parti conservateur d'opposition, tenu responsable d'une tentative de coup d'État en juillet 2016.
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D
On lit dans le monde que "au moment où les relations de la Turquie avec l’Union européenne battent de l’aile, le rapprochement russo-turc est à son zénith, à en juger par la fréquence avec laquelle Erdogan et son homologue, Vladimir Poutine, se parlent par téléphone."<br /> <br /> A deux reprises, les 25 et 26 novembre, les deux leaders se sont entretenus de la Syrie, leur principal sujet de contentieux, Moscou soutenant Bachar Al-Assad que les islamo-conservateurs au pouvoir à Ankara veulent voir partir.<br /> <br /> <br /> <br /> Le premier appel téléphonique est venu, le 25 novembre, de M. Erdogan. Le numéro un turc voulait apprendre de la bouche de M. Poutine lui-même, si l’aviation russe était derrière l’attaque aérienne qui avait causé la mort de quatre soldats turcs et en avait blessé neuf autres, la veille, dans les environs d’Al-Bab, au nord d’Alep en Syrie.<br /> <br /> Les radars turcs avaient pu repérer que les avions étaient partis de Neirab, l’aéroport international d’Alep, contrôlé par les Russes. Le doute s’installait. L’allié russe était-il redevenu un ennemi ?<br /> <br /> <br /> <br /> "L’attaque visait à « semer la zizanie entre les deux pays » avait expliqué le quotidien pro-gouvernemental Yeni Akit, le 25 novembre, décrivant « un piège » tendu à la Turquie. « Il s’agissait de susciter l’ouverture d’un troisième front », concluait le journal.<br /> <br /> <br /> <br /> Sur l'empire Ottoman, voilà mon opinion de grecque: biensûr ils veulent le ressusciter! Les Grecs en ont pâti: La Grèce "ottomane" désigne la période de l'occupation ottomane de l'histoire de la Grèce. La majeure partie de la Grèce faisait alors partie de l’Empire ottoman, dès le XIVe siècle, avant même donc la Prise de Constantinople, et jusqu’à la fin de la guerre d'indépendance grecque au début des années 1830. Les Turcs revendiquent toujours la mer Egée et s'ils le pouvaient la Grèce entière....et bis repetita!
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Sceptique
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