Après le bras de fer avec Kim Jong Un, on a vu les embrassades entre les deux hommes, finalement assez proches mentalement l'un de l'autre.
Mais depuis quelques semaines, la suspicion de préparatifs nucléaires par le petit dictateur nord-coréen, trouble l'euphorie de Donald Trump.
Excité, par ailleurs, par les craintes de son allié japonais Shizo Abe, il a viré de bord, et traite le nord-coréen en pestiféré.
La fabrication de bombes A, relativement facile, a été réalisée par la Corée du Nord, il y a des années. Mais l'observation attentive des lancers de fusées, en vue de les mettre au point comme vecteurs, laissait supposer que ces fusées étaient loin d'être au point, de remplir leur office de missile intercontinental.
L'intervention du protecteur chinois avait été déterminante de l'apaisement entre le nord-coréen et l'américain.
Sans qu'il ait été fait état de faits inquiétants, la tension s'est ravivée entre les deux hommes, aussi "zinzins" l'un que l'autre.
Étant donné leurs poids respectifs dans le monde, la responsabilité du protagoniste américain est au premier plan. Il s'attaque à tout le monde, verbalement seulement, pour le moment, ou par des actions économiques hostiles.
Ce qui me rassure, c'est la sérénité affichée par les dirigeants actuels du monde. Mais ce n'est peut être qu'une posture contrôlée.
De toute façon, qu'y pouvons nous, à ce niveau de responsables? Nous, français, avons placé tout notre capital de quiétude sur une valeur sûre, le glyphosate. Plus on l'interdit, plus on en retire du marché, plus nous en sommes fiers. Combien pèse l'arsenal nucléaire mondial, à côté de ce poison?
Sceptique
Le 11 mars 2018 c'était l’anniversaire des 7 ans de la catastrophe de Fukushima. La côte Nord-Est du Japon était alors frappée par un séisme d’une magnitude record de 9, puis par un tsunami. Ces catastrophes naturelles ont débouché sur une catastrophe industrielle, un accident nucléaire classé 7 sur l’échelle INES, soit son plus haut niveau, à la centrale de Fukushima Dai-ichi.
Au lendemain de la catastrophe, le monde est frappé de stupeur par la gravité et la soudaineté de cet événement, qui appelle, selon le directeur général de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) Jacques Repussard, à « imaginer l’inimaginable et à s’y préparer ». Il pose un défi crucial à tous les acteurs de la sûreté nucléaire : comment garantir cette sûreté face à l’inattendu ?
Au-delà de sa nature imprévisible, cet accident rappelle à quel point le nucléaire, transcende les frontières, qu’elles soient géographiques, temporelles, institutionnelles ou professionnelles. Les conséquences restent présentes pour des centaines, voire des milliers d’années.