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Sceptique
6 septembre 2018

SOPHIE PÉTRONIN: UN ESCLAVAGE QUI NE DIT PAS SON NOM?

Cette "humanitaire" qui faisat tout le bien qu'elle pouvait dans le Nord du Mali, à Gao et autour, a été enlevée il y a quelques mois par la mouvance djihadiste qui nous combat dans ce secteur.

Il n'est pas douteux que le service auquel est confié cette nouvelle affaire de prise d'otage, mène des négociations indirectes avec les ravisseurs. Toutes les précédentes, ou presque, ont abouti. Aucune information sur les conditions des libérations n'a jamais été publiée. Le montant des rançons n'est pas inscrit au budget de la République. Ni le payeur, ni le payé, n'ont intérêt à étaler la vérité.

Mais le cas de Madame Sophie Pétronin traine en longueur. Des vidéos transmises par les ravisseurs montrent qu'elle est toujours en vie....et en activité. Elle soigne toujours ceux qui en ont besoin. Ce qui n'a rien d'étonnant. Son engagement humanitaire a fait fi des dangers, sa captivité ne l'a pas interrompu.

Elle fait ce que ses ravisseurs ne sauraient pas faire, ni faire faire par des membres de leur bande. Qui peuvent, aussi, avoir besoin de soins.

Il est permis de penser que les ravisseurs-en-chef ont le coeur fendu à l'idée de se priver de cette servante dévouée, autant qu'avant.

Employer une captive, simplement nourrie, et faire durer aussi longtemps que possible sa disponibilité, ça avait, autrefois, un nom. L'esclavage. La région où ça se passe en a été une "plaque tournante", pendant des siècles.

Sceptique

 

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Commentaires
S
Merci, chère Diotima, pour ces rectifications et précisions, qui peuvent expliquer la difficulté à obtenir sa libération.
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D
Je voudrais rajouter qu'elle est médecin nutritionniste et qu'elle est détenue et enlevée depuis le 24 décembre 2016; pas depuis quelques mois comme tu le dis! Cela change toute et confirme ta thèse sur l'esclavage...Elle a découvert le Mali en 1996 et était depuis une vingtaine d'années à la tête d'une association, une petite ONG qu'elle avait fondée, l'Association d'aide à Gao, grand ville du nord Mali où elle vivait depuis 2001.<br /> <br /> Au printemps 2012, elle avait déjà échappé à un enlèvement. A l'époque, des rebelles touaregs, appuyés par des groupes islamistes était entrés à Gao, profitant du coup d'Etat contre le président Amadou Toumani Touré. Sophie Pétronin avait réussi à gagner Alger puis la France, s'était installée quelques temps en Ardèche, avait écrit un livre, "Le fil de lumière", dans lequel elle expliquait les raisons de son engagement. Elle était finalement retournée à Gao.
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