COMBAT DE COQS, BIEN ÉLEVÉS, À MARSEILLE.
L'un a cherché l'autre, sachant qu'il était dans les lieux. Ils se sont trouvés, mais le coq-en-chef n'a pas laissé à son rival, le temps de se mettre en position, dressé sur ses ergots, les plumes hérissées, gonflées.
"Nous avons des différends, mais nous ne sommes pas ennemis, a dit, la main droite tendue, le coq-en-chef, avec un sourire goguenard. Le coq-en second (politiquement) a grommelé, et serré les poings. Comment dire le contraire, sans passer pour un vrai mauvais coucheur?
Y-at-il eu d'autres mots? Peut-être, grommelés par le coq-en-second. Ses propos de coq de combat, prononcés il y a quelques jours, promettant une raclée démocratique au coq en chef, aux élections européennes, sont restés cette fois là dans sa gorge. La vie politique n'est pas un long fleuve tranquille!
Il ne faut évidemment pas croire que ces bras de fer et d'honneur ont conclu pour un moment le match entre les deux hommes coqs
L'un est président, et l'autre pas. La guerre est donc déclarée, et les pourparlers de paix ne sont pas pour demain.
Suite au prochain numéro.
Sceptique