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Sceptique
16 septembre 2018

LE DERNIER PROCÈS DE L'AFFAIRE MÉRIC.

J'ai été surpris de ce que ce dernier jugement soit passé outre aux doutes sur l'usage, par un des protagonistes, d'un "coup de poing américain". Les experts n'ont pas été formels sur ce sujet.

En relisant les articles consacrés aux faits et aux procès, j'ai conclu que les haines qui ont déclenché, de part et d'autre, les violences physiques, étaient toujours aussi intenses, et ont joué leur rôle dans les conclusions. Dont le point faible conduira nécessairement à un appel de ce jugement.

La fracture de notre société en sortira encore un peu plus ouverte. De toutes façons notre vie politique, sociale, ou simplement humaine, cultive nos mauvaises humeurs, en fait notre raison d'être.

Les efforts du Président de la République pour dire les mots en lesquels il croit, sont attendrissants. Mais il aura sûrement à revoir ses diagnostics et ses traitements. De cheval plutôt que homéopathiques. Notre pathologie est au delà d'un placebo.

Sceptique

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Commentaires
S
Merci pour ta visite, et ton commentaire. Je n'ai rien à ajouter.
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D
J'ai lu que l'avocat général lui a lancé:<br /> <br /> « M. Morillo, vous êtes en train de reconstruire un personnage » qui « n'assume pas » sa jeunesse skinhead...C'est vrai que la plupart se repentent, ayant été des gamins en quête d'identité. Un témoignage poignant est celui du film "Un Français" réalisé par Patrick Asté, alias Diastème. Ce film retrace l'histoire du Front national à partir des années 80 et aborde cette question. <br /> <br /> A cette occasion, Jérémy (le prénom a été modifié), électricien à Paris, a appelé RMC pour partager son expérience. Il a lui-même été skin "pendant 6-7 ans". Une vie de skin qu'il résume ainsi: "bières, sexe, violence".<br /> <br /> "On tapait sur tout ce qui ressemblait à de la racaille"<br /> <br /> Comment vivait-il à l'époque? "Normalement, assure-t-il. J'étais chez mes parents. Le soir et/ou le week-end, je rejoignais 'mes camarades'. On partait dans Paris faire des ratonades, on tapait sur tout ce qui n'était pas 'Français' comme ils disent". Et il précisait: "On essayait de ne pas s'en prendre aux gamins. Mais on tapait sur tout ce qui ressemblait à de la racaille. On recherchait ce genre d'affrontements. Moi, personnellement, j'ai beaucoup frappé, toujours à mains nues".
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