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Sceptique
16 octobre 2018

LA"LIQUIDATION" DU JOURNALISTE KHASHOGGI: LA VÉRITÉ N'A PAS DE PRIX, MAIS ON PEUT LUI FIXER UN COÛT.

Tous les éléments visuels qui ont été livrés par les médias dans les jours qui ont suivi la disparition du journaliste saoudien du Washington Post, jamais ressorti du consulat saoudien d'Istamboul, ont été remis dans leurs boites, si non détruits. Et le Président Trump, informé en détail par ses services secrets, mais prenant la mesure d'une brouille avec le Prince Mohammed Ben Salmane, a remis un bon ordre dans ses intérêts, et s'est dit prêt à avaler n'importe quel mensonge de son cher ami.

La police turque a été invitée à inspecter les locaux du consulat de l'Arabie Saoudite, sûrement nettoyés plutôt dix fois qu'une. Elle pourra, bien sûr, inspecter "amicalement" les locaux, et n'y trouver aucun chromosome ayant pu appartenir au journaliste disparu.

Comme prévu l'intérêt bien compris prévaudra sur la vérité et la justice. L'histoire du Monde n'a jamais montré un cas contraire.

Parmi les morts d'une journée, il y en a un certain nombre qui ont été aidés à passer de vie à trépas. C'est la vie, à la mode humaine. Quand les commanditaires sont d'un rang très élevé, leurs noms sont effacés.

Selon que vous serez puissant ou misérable, ta ta ta, ta, ta, ta! Et puis, est-ce-que ça nous regarde?

Sceptique

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Commentaires
D
Je n'avais pas compris qu'il était mort...Je croyais qu'il était tout simplement porté disparu. Tu l'as pourtant dit mais je crois que je ne pouvais pas l'"entendre". C'est très triste en tout cas.
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D
Bon, on donne le contexte d'abord pour ceux qui ne lisent pas les journaux! Mardi dernier, Jamal Khashoggi, un journaliste saoudien, est entré au consulat de l'Arabie saoudite à Istanbul en début d'après-midi. Il avait besoin de documents prouvant son divorce pour se remarier à une citoyenne turque. Sa fiancée, Hatice, l'attendait sur le trottoir. Trois jours plus tard, elle attend toujours. Le Saoudien a disparu. Je recopie ce que j'ai trouvé dans la presse de radio canada: <br /> <br /> "Dans une première chronique publiée dans le Washington Post après son départ d'Arabie saoudite, M. Khashoggi écrivait : « Mes amis et moi vivant à l’étranger nous sentons impuissants. Nous voulons que notre pays prospère et que le plan Vision 2030 se réalise. Nous ne sommes pas opposés à notre gouvernement et aimons profondément l’Arabie saoudite. C’est le seul foyer que nous connaissons et que nous voulons. Pourtant, nous sommes l’ennemi. J’ai quitté ma maison, ma famille et mon travail, et j’élève ma voix. Faire autrement serait trahir ceux qui languissent en prison. Je peux parler, alors que tant d’autres ne le peuvent pas. »<br /> <br /> <br /> <br /> Ce journaliste dénonçait souvent les restrictions sévères à la liberté d’expression imposées par le prince héritier, qui selon lui « asphyxiaient un espace public déjà étouffant ».<br /> <br /> <br /> <br /> Vendredi, le Washington Post, toujours sans nouvelle de son chroniqueur, a laissé vide l’espace réservé à Jamal Khashoggi, une page blanche forcée, coiffée du titre « Une voix manquante »
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Sceptique
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