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Sceptique
31 mars 2019

SARKOZY ET MACRON NE FONT PAS LA PAIRE.

Je l'aime, lui, non plus, sont les mots qui me viennent pour décrire les relations entre les deux Présidents, l'ancien, et l'actuel, qui ont en commun beaucoup de qualités, mais ne sortent pas du même moule.

Sarkozy est une force de la nature, Macron est une grosse tête, bien faite et bien pleine. Trop?

Les deux ont leurs fidèles, "perinde ac cadaver", et les mêmes ennemis. Les personnalité "too much" font à la fois trop de lumière et trop d'ombre. La jalousie de leurs concurrents est leur défaut commun.

Le fossé qui les sépare de plus en plus, a été creusé par les gilets jaunes. Le trop libéral Macron n'imagine que la séduction, la conversion à sa raison. Le rude Sarkozy a des démangeaisons dans les poings et les pieds bien bottés. Les chaussures de foot ont sa préférence. Macron tient aux escarpins, seuls dignes de sa fonction.

L'interversion de leurs modèles préférés n'est pas encore en vue. C'est une question de pointures!

À la place de Macron, Sarkozy n'aurait pas hésité à en découdre. L'ÉTAT est incarné par le Président, ce qui l'oblige. Macron semble avoir une réserve sur ce point. Ses représentations de la démocratie, de la République, sont éthiques, morales, sacrificielles. Si Elle déplait, telle qu'elle est, à une partie du peuple, c'est à Elle de faire le premier pas, aux fins de la convertir. Pour Sarkozy, cette question, réelle, concrète, se règle dans les urnes, comme toutes les autres. Pas dans les brasiers.

Je donne raison à Sarkozy. L'homme, y compris le français, est comme il le voit, pas comme le préférerait Macron.

Les signes hebdomadaires vont en direction d'une lassitude, d'une aspiration de la majorité du peuple à un retour à la normale. Même si les casseurs ont toujours les même démangeaisons. C'est leur problème!

Emmanuel Macron devra se résoudre à ce qui lui répugne: se fâcher, sévir, punir, remettre en bonne marche la République. Les traitements constitutionnels existent. Il suffira de les activer.

Dans le cas contraire, on peut imaginer le pire. Ce que j'appelle la vénézuelation. C'est un modèle! entre autres. Qui a des partisans.

Sceptique

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Commentaires
S
Connaissant le Brésil, je sais l'attirance des brésiliens pour la culture française, mais aussi leur nationalisme compensateur. Idem vis à vis des italiens. Nos différences pèsent plus que nos ressemblances. Rien n'a changé depuis soixante-dix ans! Nous ne supporterions pas longtemps leur fantaisie! Question d'Histoire!
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S
À Zwartepiet....Le modèle brésilien est rejeté en France. Qui a plutôt une inclination vers les dictateurs de gauche. Castro, Maduro, sont des vedettes chères à Mélenchon.
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S
Perinde ac cadaver, c'est le serment des jésuites, dit-on. Je l'ai toujours vu traduire par "jusqu'à la mort". C'est l'absolu de la fidélité. C'est peu imaginable, et pas à conseiller en politique!
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D
"Perinde ac cadaver"!! Ta grande culture classique nous laisse sans voix cher sceptique...Or Penses-tu vraiment que les fidèles de nos deux Présidents successifs seraient aussi "obéissants" et soumis qu'un cadavre? L'actualité montre le contraire. Je contextualise: L’image du "cadavre qui se laisse faire" se trouve dans la Vie de saint François d’Assise écrite vers 1262 par son disciple et successeur, saint Bonaventure. Dans cette Vita, Bonaventure rapporte cet incident : « Un jour on demanda à François qui peut être vraiment appelé obéissant. Il répondit en donnant le cadavre comme exemple : ‘Prends le cadavre et laisse-le là où tu veux : il ne te contredira pas et ne murmurera pas. Il ne dira rien lorsque tu l'auras déposé. Si tu le poses sur un siège, il ne regardera ni en haut ni en bas' (...) ».<br /> <br /> Au moyen âge, on se permettait, il est vrai, ce type de comparaison...
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Sceptique
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