LA LOGIQUE DU PAPE FRANÇOIS.
Les problèmes de migrations qui s'imposent aux nations développées du monde, placent dans une situation inconfortable les religions, en particulier les chrétiennes, qui se veulent comptables de toutes les misères du monde.
Ces misères sont à l'origine des migrations qui conduisent les populations désespérément pauvres, sauf en informations, à émigrer vers les pays développés, pour y trouver une vie meilleure.
Les autorités laïques des dits pays développés ne se sentent pas obligés par ces migrations, et mobilisent leurs moyens pour empêcher les migrants de pénétrer sur leur territoire, après quoi leur expulsion devient très difficile, au regard des règles internationales.
Mais il n'en est pas de même pour les autorités religieuses, dont certaines sont liées à un devoir de secours général, illimité. Pour les religions, les lois religieuses l'emportent sur les laïques, obligent le clergé et les fidèles à les appliquer, sans aucune réserve.
Le Pape François, chef de l'Église Catholique, n'obéit qu'à cette loi divine d'une stricte égalité de tous les hommes, placés au sommet de la création, par la même religion. Il ne tient donc aucun compte des contestations étayées par diverses bonnes raisons d'ordre public, de disponibilité d'abris, de lieux de soins, de ressources économiques et financières. Dieu y pourvoira est la règle unique, même si son efficacité est sans témoins.
La loi divine est soutenue par l'approbation internationale, et il en résulte qu'une fois le pied posé sur la terre promise, l'accueil sous toutes ses formes est garanti au nouvel arrivant. Il ne peut être exigé de lui la présentation de papiers d'identité. Elle sera ce qu'il voudra.
Dans cette logique, le chef de l'Église Catholique ne veut rien savoir des protestations des peuples intimés d'accueillir les migrants qui parviennent à débarquer, ou qui sont recueillis par des sauveteurs, et déposés où ils le désirent..
Les refus, ça ou là, de l'accueil, placent des peuples en contravention de lois internationales que leurs dirigeants ont signées.
Les lois internationales, élaborées par l'ONU s'imposent à toutes les nations. Il n'est besoin de personne pour les rappeler, comme des devoirs sacrés. Les gémissements ne sont pas écoutés.
Les points sur les i du pape chauffent un peu plus les mauvaises humeurs! Et l'inertie des politiques limite les flux.
Sceptique