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Sceptique
13 août 2019

MAUDITES VACANCES!

Je pense qu'il ne vous a pas échappé que ces vacances 2019 tuent, tuent, tuent, qu'il n'est de jour sans accident ou catastrophe, avec son lot de morts et de destructions. 

Toutes les catégories de malheur, directement humain, semant la mort, ou indirectement humain, ruinant des producteurs, se succèdent jour après jour. 

La dernière est la mort de ces trois enfants, coincés sous la coque de leur esquif retourné. Ils ont eu le temps de la voir s'approcher, les étouffer, jusqu'à ce que la mort s'ensuive. Ils ne connaitront pas la vie.

Combien sont-ils, chaque jour, victimes des artifices que l'homme invente pour ne pas s'ennuyer? Un nombre impressionnant, en partie partagé avec les parents inconséquents, ce qui ne console pas.

Sans compter les massacres commis par la mousson, les typhons(relativement faibles malgré leur violence).

Pour la majeure partie du monde, par la surface, ou le nombre d'habitants, les "vacances" n'y sont pour rien, leur concept y est inconnu. C'est une invention tardive de l'Occident, dont la malfaisance aléatoire ne concerne que nous, et n'est due qu'à nous.

Mais, de peur qu'il soit suggéré de les supprimer, ou de les réduire au repos indispensable, l'information sur les malheurs à en craindre est censurée, voilée par un mouchoir. Il y a un moment que l'Économie s'est emparée de ses actions juteuses.

Dans la masse des plaisirs et des profits* qu'essaiment les vacances, il y a de quoi entretenir les rêves les plus ordinaires. Une pause des vacances ne sera jamais un phénomène de masse. N'écoutant que ceux qui s'en gargarisent, ceux qui s'y ennuient renouvellent obstinément l'expérience. On ne sait jamais. Et les sages qui évitent les solutions banales, celles qui ennuient, ou tuent, le plus, savourent les plaisirs simples de la contemplation, ou du "farniente".

Quant aux compétitions avec la mort, si elles enivrent certains, elles sont vaines, il suffit d'attendre. La vie, et...rien d'autre. Les vacances, sauf chez soi, bof!

On m'objectera, "on ne meurt qu'une fois"! Il n'y a rien d'urgent. Le cas  échéant, on change d'avis.

Sceptique.

*Pour les vacanciers, les profits sont imaginaires. Ils ne sont réels que pour ceux qui en vivent

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Commentaires
S
L'observation des enfants ayant acquis une mobilité autonome, révèle les différences de comportement entre filles et garçons. Les premières observent sagement, les seconds testent l'environnement, secouent les ensembles, cherchent à mobiliser les objets, jettent à terre les empilements.<br /> <br /> Comme je l'ai écrit il y a quelques semaines, LA TESTOSTÉRONE EST NOTRE POTION...TRAGIQUE!
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D
Bien dit!
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D
Essayez de le reposter! Il y a des buggs parfois mais aucune censure.
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S
Merci, Diotima, pour ton retour productif. L'orgueil, la passion narcissique, nous poussent à l'exploit fou.. Et certaines de nos pulsions adorent les vacances! À bientôt++++
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D
Il est vrai que ces vacances ont été particulièrement "tueuses" dans mon pays aussi. Encore des incendies criminelles en Grèce (mais il y a eu une arrestation de quelqu'un qui a mis 9 feux...) et surtout des drames de vacanciers, tués ou noyés (dont des français, des adolescentes dans une piscine). Des enfants pas surveillés, ou des comportements à risque. Le cas le plus dramatique; Suzanne Eaton, une scientifique américaine, biologiste était en Crète pour assister à une conférence. Elle a été agressée, violée et torturée par un père de famille jeune, de 27 ans, avant d'être assassinée alors qu’elle faisait son jogging. Autre question: le désir de vivre et d'expérimenter le danger et son excitation pendant des vacances hors norme... Dans les Alpes, l'été 2016 avait été particulièrement meurtrier pour le vol en combinaison spéciale (wingsuit flying). Mais qu’est-ce qui pousse certains à vouloir sauter d’une falaise, boire jusqu’à tout oublier, ou faire du stop avec des étrangers tandis que d’autres n’éprouvent aucun plaisir à faire un tour sur les montagnes russes ? Y a-t-il un gène de « poule mouillée » ou une structure cérébrale de « casse-cou » ? Ou bien notre degré d’attraction pour le danger remonte-t-il à la façon dont nos parents se montraient protecteurs ? Il y en a qui donnent des explications purement neurophysiologiques de ces comportements à risque.
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Sceptique
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