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Sceptique
30 août 2019

LA RETRAITE, ON NE PENSE QU'À ÇA, ON NE S'EN LASSE PAS!

Ça fait grimper aux rideaux, ça fait sortir les révolvers, ça remplit les rues et les places de manifestants. Une pensée, "j'ai droit!, une autre, j'ai cotisé, je veux mon argent!

Quand elle est "liquidée", il faut quelques jours, semaines, ou mois, pour accepter son montant. C'est Tout?....Il faut quelques jours pour s'y faire, il faudra s'en contenter, vivre avec.

La seule promesse qu'on peut comprendre, c'est qu'elle ne baissera pas. Depuis qu'elle existe, il n'y a pas eu de mauvaise surprise. Pas de bonne, ou si maigre, mais pas d'inespérée! On sait où on va. Il n'y aura plus de surprise.

On comprend le poids de ces informations bétonnées, l'horizon ne bougera pas. Il y a une solidarité, au sens physique, entre soi et cette somme fixe qu'on va recevoir chaque début de mois! 

On se fait à cette fixité, que le freinage de l'inflation autorise sur des temps suffisamment longs. En un an , ou plus, ça ne bouge pas. Les prix non plus, à cette échelle, et le temps passant, les besoins non plus? Quant aux désirs, ils s'échappent de dessous le coude! Ils ne se reforment pas!

Cette philosophie se construit, se consolide, et apaise à coup sûr. Il n'y a plus de nouveaux désirs, les insatisfaits le restent. les comblés, aussi. Le corps s'apaise.

Mais une sorte d'insatisfaction, de doute, persiste, empêche la sérénité. Si cette rente, qui n'en est pas une, cessait! Du fait d'une spoliation, commise par ce monstre nommé  État?

Il ne faut pas se faire d'illusion. Le mécanisme de la répartition n'est pas réellement assimilé, intériorisé. Le retraité français moyen se ressent rentier, malgré toutes les explications qui assomment les français atteints par la limite d'âge!. I want my money back! Comme Madame Thatcher, le retraité français compte sur SON argent. C'est par ce qu'il apparait chaque mois sur le compte bancaire qu'il se rassure. Il ne se sépare quand même pas de son révolver mental!Il y porte sa main droite au moindre bruit du côté des caisses.

Nos politiques le savent et se méfient, ne disent pas n'importe quoi. Et les syndicats démarrent au quart de tour

Sceptique

 

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Commentaires
D
De quelle philosophie tu parles? De celle des retraités ( pas tolérants) ou de celle de l’Etat? On doit en effet compter sur la solidarité... qui caractérise le fameux système français. Mais...il y a toujours un mais car sur ce point là nous sommes tous égoïstes... un peu, beaucoup ou... passionnément!
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S
Bravo à la philosophie et à sa tolérance, mais peut-on en rester là ? Pour ma part, je pense que non.
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D
Ou, je comprends cher sceptique. En fait beaucoup font cette interprétation des choses. Elle n'est pas correcte mais elle est la plus logique.
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S
Ta réflexion, chère Diotima, témoigne de ta bonne compréhension du système sous ses deux versants, cotisants, et allocataires.<br /> <br /> Je situe la source de la tension permanente qui affecte l(opinion dans la vision "rentière" qui affecte toujours l'opinion française, à sa surface:un retraité se voit reversé l'argent de SES cotisations! La répartition n'est pas réellement assimilée, comprise. C'est MON argent grognent les retraités inquiets!
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D
Une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron était de réformer les retraites. Le projet consisterait à mettre en place un régime unique de retraite, où les droits seraient comptabilisés en points. Ce serait donc la fin les régimes spéciaux et des inégalités de traitement selon le statut ou le secteur. Mais à l’iniquité possible du système en constante évolution, s’ajoutent bien des dysfonctionnements :<br /> <br /> Certains actifs vont un jour devenir des polypensionnés, terme barbare qui désigne une retraite qui bénéficie du versement de plusieurs systèmes. C’est le cas des salariés du privé ayant exercé également dans la fonction publique par exemple.La simplification avance et semble aller dans le bon sens. Mais selon Caroline Diard (Enseignant-Chercheur en Management des Ressources Humaines) "les réformes successives ont été entachées de grave dysfonctionnement, préjudiciables aux cotisants. Les citoyens sont trop souvent démunis devant la difficulté de s’y retrouver, de recouper les informations et de faire valoir leurs droits. Le guichet unique pourrait donc être une bonne solution, à condition que les informations « remontent » correctement et chaque année" (The Conversation du 6 juillet 2017).<br /> <br /> <br /> <br /> r
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Sceptique
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