LA RETRAITE, ON NE PENSE QU'À ÇA, ON NE S'EN LASSE PAS!
Ça fait grimper aux rideaux, ça fait sortir les révolvers, ça remplit les rues et les places de manifestants. Une pensée, "j'ai droit!, une autre, j'ai cotisé, je veux mon argent!
Quand elle est "liquidée", il faut quelques jours, semaines, ou mois, pour accepter son montant. C'est Tout?....Il faut quelques jours pour s'y faire, il faudra s'en contenter, vivre avec.
La seule promesse qu'on peut comprendre, c'est qu'elle ne baissera pas. Depuis qu'elle existe, il n'y a pas eu de mauvaise surprise. Pas de bonne, ou si maigre, mais pas d'inespérée! On sait où on va. Il n'y aura plus de surprise.
On comprend le poids de ces informations bétonnées, l'horizon ne bougera pas. Il y a une solidarité, au sens physique, entre soi et cette somme fixe qu'on va recevoir chaque début de mois!
On se fait à cette fixité, que le freinage de l'inflation autorise sur des temps suffisamment longs. En un an , ou plus, ça ne bouge pas. Les prix non plus, à cette échelle, et le temps passant, les besoins non plus? Quant aux désirs, ils s'échappent de dessous le coude! Ils ne se reforment pas!
Cette philosophie se construit, se consolide, et apaise à coup sûr. Il n'y a plus de nouveaux désirs, les insatisfaits le restent. les comblés, aussi. Le corps s'apaise.
Mais une sorte d'insatisfaction, de doute, persiste, empêche la sérénité. Si cette rente, qui n'en est pas une, cessait! Du fait d'une spoliation, commise par ce monstre nommé État?
Il ne faut pas se faire d'illusion. Le mécanisme de la répartition n'est pas réellement assimilé, intériorisé. Le retraité français moyen se ressent rentier, malgré toutes les explications qui assomment les français atteints par la limite d'âge!. I want my money back! Comme Madame Thatcher, le retraité français compte sur SON argent. C'est par ce qu'il apparait chaque mois sur le compte bancaire qu'il se rassure. Il ne se sépare quand même pas de son révolver mental!Il y porte sa main droite au moindre bruit du côté des caisses.
Nos politiques le savent et se méfient, ne disent pas n'importe quoi. Et les syndicats démarrent au quart de tour
Sceptique